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Notre région - Le Couserans | |
Le Couserans est une province gasconne pyrénéenne située dans la partie occidentale du département de l'Ariège. | |
Activités touristiques | |
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De nombreuses grottes et rivères souterraines témoignent également de la présence de l'homme sur le territoire du Couserans depuis plusieurs milliers d'années, depuis l'époque magdalénienne. | |
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Un peu de géographie | |
Le Couserans est un pays de montagne, de collines, de prairies et de forêts, de rivières, de lacs et d'étangs et de cascades. Il est constitué par un ensemble de vallées pyrénéennes convergentes vers la ville centrale de St Girons et ouvertes sur le bassin du Salat, dominé par l'agriculture en Piémont et par la forêt en partie haute, puis par les montagnes frontalières. Etagé en 300 et 2800 mètres, le Couserans des 18 vallées est un espace montagnard dominé par le belvédère du Mont Valier (2838 m), fermé au Sud par les pics frontaliers avec l'Espagne (du pic Crabère au pic Montcalm), limité à l'Est par la porte de la grotte du Mas d'Azil et le col del Bouich menant à Foix, borné à l'Ouest par le Comminges haut-garonnais et enfin ouvert vers le Sud sur le bassin du Salat. La partie montagneuse, le Haut-Couserans, se partage en 2 grands bassins, le Castillonnais (bassin du Lez, affluent principal du Salat, caractérisé par ses vallées étroites et enclavées, Biros, Bethmale, Bellongue et Balaguères) et le Haut-Salat (bassin du Salat, caractérisé par des vallées intérieures plus larges segmentées par des secteurs plus encaissés). Le Bas-Couserans, quand à lui, se développe en aval de St Girons. Le gite "Le Jardin de Marie" se situe dans le bassin du Castillonais dans le Haut-Couserans à quelques kilomètres au Nord de Castillon-en-Couserans. | |
Petite histoire du Couserans | |
Le Couserans est habité depuis de nombreuses années, comme le prouvent vestiges archéologiques découverts et remontant à l'ère magdalénienne (de 17000 à 10000 ans avant JC). Ce sont les colons grecs, les Phocéens puis les Phéniciens, qui découvrent cette région, intéressés par les paillettes d'or trouvées dans le cours des rivières et par la résine des sapins. Le Couserans passe sous la domination romaine en 121 avant JC. Il tire son nom de la cité des Consorani, bâtie sur un promontoire dominant le Salat et sans doute fondée à la même période que la future St Bertrand de Comminges par Pompée en 72 avant JC. Le Couserans a été christianisé au 4ème siècle par Valerius, dont le nom a été donné à la plus haute montagne de la région, le Mont Valier. Le piémont pyrénéen subit de nombreuses invasions (venant du Nord, les Visigoths, puis du Sud, les Sarrasins) pendant cette période. C'est à cette occasion que la cité des Consorani est renommée St Lizier au 6ème siècle pour rendre hommage à l'un de ses défenseurs, l'évêque Licerius. C'est à partir de 1012 que le comte de Foix s'intitule comte du Couserans bien que l'évêché réussisse à maintenir l'intégrité de son diocèse. Le Couserans traversera la période troublée du Catharisme (205 Cathares seront brûlés au château de Montségur) au 13ème siècle, tombera pendant la Réforme dans les guerres de Religion au 17ème siècle (saccage de la ville de Pamiers par Henri II de Bourbon-Condé, siège du Mas d'Azil) avant d'intégrer le département de l'Ariège le 4 mars 1790. Les prémisses de la révolution industrielle, l'intensification du charbonnage (de bois) associés à la modification du code forestier provoquent la guerre des Demoiselles dans le Castillonnais entre les printemps 1829 et 1830. Déguisés en femmes, les révoltés étendront la jacquerie à d'autres régions ariégeoises. L'industrie au XIXème siècle va être favorisée par la présence du minerai de fer notamment (mine de Rancié) et les nombreux courts d'eau de la région et aux forêts... donnant naissance aux forges de Montgaillard et de Niaux, aux hauts fourneaux de Tarascon et à l'usine métallurgique de Pamiers. Le zinc et le tungstène (à Salau en zone frontière) seront également exploités. On parle même de réouvrir la mine de Salau. En témoignent les nombreux vestiges miniers existants dans le Castillonnais. L'industrie du papier même si quasiment disparue aujourd'hui ne sera pas en reste. Jusqu'au 11 Novembre 1942, l'Ariège fait partie de la zone non occupée. Dès le mois de Juin 1942, la résistance se signale par la lutte contre le STO (98% de réfractaires en fin 1943) et une répression importante de l'occupant (village martyr de Rimont). Les montagnes seront également une voie de passage privilégiée vers l'Espagne (chemin de la Liberté, via les Estagnous au pied du Valier). La lutte s'achèvera avec la libération de Castel-Durban le 22 Août 1944. |
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